Décrivez vous en cinq adjectifs positifs et négatifs Curieux, détaché, pas jaloux, courageux, créatif.

Lunatique, gourmand, luxurieux, manque de confiance (en lui-même et en les autres), irascible.

Quelle est la soirée parfaite à vos yeux ? La soirée commence tôt, tranquillement. À deux ou à plusieurs, un repas sympa au resto ou chez soi. Un film suit. Ou alors nous partons dans un bar tranquille, là où ils passent de la bonne musique (du rock). On boit, on discute, on refait le monde. Si un mec me plait, pourquoi ne pas danser... Mais c'est rare. La soirée peut finir tard, voire très tard. Avec plus ou moins d'alcool dans le sang.

Vous avez sûrement un talent caché, ou peut être un plaisir coupable que vous n'assumez tout simplement pas. Un talent caché... Oui j'aime la broderie, le point de croix pour être plus précis. Ca me détend, ça me vide la tête. Mais chut, ne le dis à personne, Invité, cela fait un cliché de plus à propos des gays...

En ce qui concerne les plaisirs coupables... Hum, j'aime le sexe (comme n'importe quel homme diriez-vous, mais ce serait sexiste comme remarque). J'aime me soumettre aussi, mais je ne développe pas plus, à vous de découvrir ce que j'aime plus particulièrement...

Je sais ce qu'aucun ange ne sait, la beauté de la nuit mais également celle de l'astre du jour. Astre qui m'a accueilli sur terre au matin de ma naissance. Il faisait clair en ce matin de printemps et l'aube pointait difficilement son nez après une longue nuit froide, éclairée par la lune et les étoiles. Je sais qu'il faisait froid, ce matin là, si froid que mon père et mes frères et sœurs, en venant me souhaiter la bienvenue, eurent le bout du nez congelé.

Je sais ce qu'aucun ange ne sait, la beauté de l'amour d'une famille, la chaleur que cela apporte à quiconque. Je sais l'enfance heure que j'ai eue, entouré de ma famille. Nous étions une famille simple, sans pour autant être pauvre. Mon père était comédien dans une grande compagnie française dont le théâtre était basé à Paris, alors que ma mère était anglaise et couturière dans un atelier de création de costume de théâtre et de cirque. J'avais un grand frère et une grande sœur et nous étions heureux. Je sais ma jalousie lorsque mon second frère est arrivé après moi. Subitement je n'étais plus le petit dernier à choyer, mais simplement un enfant du milieu. Mais je sais également que ce sentiment ne durant pas longtemps. Alan, le petit dernier, était trop mignon pour pouvoir le détester.

Je sais ce qu'aucun ange ne sait, la méchanceté que peuvent avoir les enfants, leur cruauté, même. Je sais mon entrée à l'école, où je restais le plus souvent seul. Je préférais jouer seul, lire seul – dès que je fus en capacité de le faire – ou tout simplement rêvasser. Ce fut cause de beaucoup de moqueries, surtout que je venais d'une famille qui pouvait paraître étrange, vue de l'extérieur. En effet, nous ne portions pas les vêtements "à la mode" car mes mère préférait nous faire nos vêtements elle-même. De plus, notre maison était très décorée et remplie de costumes, sculptures, décorations diverses. Enfant, j'en ai souffert, mais à présent je ne la remercierai jamais assez de nous avoir donné ce sens de l'originalité, ce fait de ne pas être "comme tout le monde" et surtout de ne pas nous inquiéter du regard des autres.

Je sais ce qu'aucun ange ne sait, mon adolescence qui arrivait à grands pas. Je commençais à changer, mon corps se modifiait et je découvrais des sentiments et des sensations que je ne connaissais pas en tant qu'enfant. Et je ne peux pas dire que cela ne me terrifiais pas.

Je sais ce qu'aucun ange ne sait, la joie d'être accepté, intégré. À 11 ans, j'entrai dans une relativement grande école de Paris, comme mes frères et sœurs avant moi. Je m'intégrai assez vite non seulement à ma classe mais à l'école en règle générale, bien que je restai la plus part du temps seul.

Je sais ce qu'aucun ange ne sait, l'avidité d'apprendre, de comprendre. Je sais mes études, qui me parurent comme un clin d’œil. Je sais cette avidité que j'avais à apprendre le plus possible, me plongeant sans cesse dans des lectures toujours plus poussées. Je sais mes réussites et l'aide que j'apportais aux autres – ceux de ma classe, certes, mais également d'autres. Je sais également ma solitude constante, j'avais peu d'amis mais cela me convenait.

Je sais ce qu'aucun ange ne sait, les prémices de l'amour, ce sentiment qui vous transporte agréablement dans un lieu que vous ne connaissez pas encore. Je sais ma première histoire d'amour, avec un camarade de classe, David. Je ne sais si je l'aimais mais en tout cas je l'appréciais réellement et ce sentiment était réciproque. Notre histoire dura quelques mois, avant que nous ne nous séparions d'un commun accord, pour rester amis. J'eus d'autres histoires d'amour, mais jamais rien de bien sérieux.

Je sais ce qu'aucun ange ne sait, la joie d'être diplômé et la peur de ne savoir quoi faire de ma vie. Je sais la grande fête qui fut donnée à la maison, comme celle qui avait été faites pour la réussite de mes aînés, et celle qui serait donnée pour la réussite de mon cadet. Mais je sais également le stress de ne savoir quoi faire de ma vie, et la décision de voyager quelques mois. Je partis donc visiter ma famille et des amis de ma famille, au quatre coins du monde.

Je sais ce qu'aucun ange ne sait, la découverte violente que le monde tel que je le connaissais ne représentait la réalité telle qu'elle était. En effet, lors de mes voyage, j'eus des relations plus ou moins sérieuses avec des hommes. Un d'entre eux fut Ethan, en Angleterre. Je restai de longs mois à ses côtés. Notre histoire ne se finit pas bien, mais avec le recul, nous n'étions simplement pas fait l'un pour l'autre. Je le quittai donc pour revenir en France.

Je sais ce qu'aucun ange ne sait, Les études de littératures que j'entamai difficilement mais motivé comme jamais. Elles durèrent 5 longues années et finalement j'obtins mon diplôme. J'avais plusieurs possibilités devant moi, mais comme j'aimais écrire et transmettre, je décidai de devenir écrivain. Bien entendu, ce n'était pas un métier duquel je pouvais vivre alors j’enchaînais les petits boulots. Parfois j'enseignais, parfois je vendais, parfois je m'occupais de telle ou telle autre bibliothèque. Je tentais de garder un lien soit avec les livres, soit avec la transmission de savoirs et de savoirs-faire.

Je sais ce qu'aucun ange ne sait, mais il y a tant de choses que je ne sais pas.

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