Décrivez vous en cinq adjectifs positifs et négatifs Il parait que je ne suis pas la femme la plus facile à vivre mais au final j’assume le moindre de mes traits de caractère. Je suis plutôt du genre rancunière et même têtue quand je le veux. Je n’oublie rien et c’est vrai que parfois j’ai tendance à prendre mal les choses même lorsqu’elles sont insignifiantes. Pour moi la loyauté est une valeur importante et lorsqu’on me fait un coup dans le dos, vous pouvez être certains que je ne pardonne pas facilement et que je n’oublie jamais. Pourtant je ne suis pas quelqu’un de méchant parce lorsque je donne mon amitié, mon amour ou tout simplement ma confiance à une personne, je serais une des premières à être présente en cas de problème. J’ai un peu ce côté protecteur envers ceux qui ne peuvent pas se défendre seuls et je pense que c’est une partie de ce qui fait de moi un bon flic. Dans mon job, je suis persévérante et il n’y a jamais rien de bâclé dans les affaires que je suis. On me reproche souvent d’être perfectionniste d’ailleurs mais au fond c’est parce que je ne veux rien ne laisser au hasard. L’autre partie qui fait surement de mois un bon flic est mon dynamisme ainsi que mon impulsivité même si ce dernier trait de caractère m’est souvent reproché. Effectivement, je n’ai peur de rien ni de personne et je suis la première à sauter sur l’occasion d’agir peu importe pourquoi. Il parait que je suis plutôt intelligente et maligne mais mon père vous dira que c’est seulement dans mon métier & que mes bulletins de notes ne lui permettent pas de me donner les mêmes compliments lorsqu’il ne s’agit pas de mon travail … au fond il a tout à fait raison, on est bon dans ce qu’on aime. Je suis également un brin provocatrice et c’est vrai que j’aime jouer de mon charme, j’aime qu’on me remarque et qu’on parle de moi, surtout en mal. Mon cynisme est aussi une de mes marques de fabrique même si au fond je ne suis pas très méchante. Au contrainte j’aime les gens, je suis plutôt ouverte vers les autres et ma curiosité fait que j’aime connaitre ceux qui m’entourent. Je suis extrêmement bavarde et croyez-moi cela m’a joué des tours plus d’une fois. Pour finir, je suis plutôt jalouse, très mauvaise joueuse, ambitieuse et surtout très très bordélique (ne me rendez pas visite à l’improviste, vous ne pourriez pas mettre un pied devant l’autre).

Quelle est la soirée parfaite à vos yeux ? Je ne suis pas très compliqué & un rien me convient. En règle général, une bonne soirée débute par une affaire rondement mené au travail ce qui me met de très bonne humeur. Il petit apéro avec quelques amis puis un bon diner chez mon cordon bleu de père en compagnie évidemment de mes deux frères et de mon amour de neveu. Prendre quelques photos de famille avait de raconter à mon petit amour de neveu sa petite histoire du soir. Après ça, une petite soirée dans un bar parisien en compagnie de collègues et d’amis … des rires, des sourires, des fous rires. Un peu d’alcool aussi et beaucoup de clopes. Une balade dans les rues de Paris en fin de soirée et une nuit bien méritée dans mon appartement du 17 ème en compagnie de mon petit amour de bouledogue. Une soirée rien de bien exceptionnelle en somme.

Vous avez sûrement un talent caché, ou peut être un plaisir coupable que vous n'assumez tout simplement pas. Bon, autant vous dire qu’il ne faut pas que mon père soit mis au courant mais … je fume. Oui, je fume depuis une dizaine d’année déjà et même si je sais que c’est mauvais pour ma santé, je ne peux pas m’en empêcher. J’ai plusieurs fois tenté d’arrêter mais je n’ai jamais tenu bien longtemps. Mes frères s’en doutent plus ou moins et ils m’ont déjà grillé plus d’une fois mais par contre, il est hors de question que mon père le découvre autrement je pourrais carrément craindre pour ma vie tellement la rage dans laquelle il entrera sera forte. Bref vous l’aurez compris, dès que j’entre dans le cadre de la famille, j’oublie mon paquet de clope.

janvier 2015 + La journée avait été dur pour tout le monde et j’avais du mal à refaire surface, j’avais l’impression que tout cela n’était pas réel, que nous étions dans un rêve, un très mauvais rêve. Attrapant le bol de chips désormais vide et les verres de vins également vide qui trainaient sur ma table basse, je jetais un coup d’œil vers l’escalier de mon Duplex. Tout était silencieux mais je savais qu’en haut se trouvaient Maxime & Thomas, mes deux frères ainés. Je me dirigeais vers ma cuisine, déposais le bol ainsi qu’un des verres dans l’évier. Posant les deux autres verres sur le bar donnant sur mon salon, j’attrapais la bouteille de vin presque vide et je nous resservis. Ce matin, la sentence était tombé, mon petit neveu qui avait tout juste 1 mois & demi avait un cancer du sang : une leucémie. Mon petit amour duquel j’étais totalement gaga allait devoir se battre contre la maladie et cela me fendait le cœur. C’était tellement mais tellement injuste que ce petit amour qui avait à peine vu le jour doivent déjà faire face à tout ça. Des pas raisonnèrent dans les escaliers & Maxime débarqua dans la cuisine, la mine sinistre. « Il va s’endormir, ça va aller » me dit-il sans même me regarder, peu sur de ce qu’il était en train de me dire. Il s’installa sur la chaise haute du bar et je m’installais en face de lui en lui tendant son verre de vin.

J’étais née à Paris, en février 1989 et le jour de ma naissance était aussi celui du décès de ma mère. Elle était morte en me mettant au monde et même si aujourd’hui j’arrivais à ne plus trop m’en vouloir, il y avait eu une période pendant laquelle je m’étais détesté. J’avais donc été élevé par mon père et entouré de mes deux grands frères. Une famille principalement masculine mais tellement uni & soudé qu’entre nous c’est l’amour fou. Je ne pourrais pas me passer de mes frères et la complicité, l’amour qui nous liaient été bien plus fort que tout. Aujourd’hui, Thomas venait d’apprendre que son petit garçon été malade et cela nous affectais tous.  La vie n’était pas simple, la vie nous avaient envoyé une épreuve de plus & nous allions la dépasser tous ensemble. « Je le ramènerais demain chez lui, c’est bien de laisser le petit en tête à tête avec sa mère ce soir. Et puis Thomas avait vraiment besoin de décompresser ce soir » J’acquiesçais et esquissais un sourire « C’est tellement injuste Max, ils étaient tellement heureux, ils ne méritent pas ça … c’est tellement injuste » Mon frère ainé m’attrapa doucement la main. « On est tous ensemble dans cette galère et on va s’en sortir. Des traitements existent et on va tous se soutenir. Il y a de l’espoir. Thomas a besoin de soutien, il faut qu’on reste positif pour lui d’accord ? » Evidemment il avait raison mais je savais que cette épreuve n’allait pas être facile pour aucun de nous.

De nos jours + « Donc si je comprends bien, vous voulez qu’il m’assassine en me plantant un couteau entre les deux yeux c’est ça ? Et tout ça pour le compte du travail ? Vous pensez que je n’ai pas de famille peut-être ? Ou que je suis une désespérée à tendance suicidaire ? » Je vis mon supérieur lever les yeux au ciel l’air excédé mais avec un petit sourire au coin des lèvres. Il avait l’habitude que je sois chiante, cynique et ironique de toute façon, il me connaissait bien maintenant et puis il avait beau râler, je savais qu’il appréciait mon caractère de cochon. Je jetais un coup d’œil à Jules assis près de moi en me demandant s’il était vraiment capable de lancer des couteaux sans tuer quelqu’un. « Delphin » Je me reconcentrais sur mon chef « Tu pourrais prendre le truc un peu au sérieux s’il te plait ? » Soupirant comme une gamine de 8 ans, j’acquiesçais de la tête avant qu’il ne reprenne. « Vous allez infiltrer tous les deux le cirque XXXXX afin de démanteler un réseau de vol organisé. Nous savons que ce réseau vient de là mais on a besoin de preuves & pour avoir des preuves crédibles, il faut qu’on ait des aveux, ou des preuves matérielles, ou quelques choses qui pourraient nous permettre de les faire tomber compris ? » Cela faisait plusieurs mois que cette affaire était en cours et je savais qu’il s’agissait du meilleur moyen pour les faire tomber. « Chamberlain à apparemment lancer quelques couteau dans sa jeunesse et  avec un peu d’entrainement il ne te laissera que quelques entailles, rien de bien méchant » Mon patron faisait de l’humour, génial !!  « Bref en attendant ce sera votre couverture. Il sera lanceur de couteau & toi tu seras son assistante. Votre but est d’approcher chacun des membres du cirque pour voir ce qu’ils font & comment ils le font. Maintenant, passons à nos cibles en interne … » Il étala devant nous des photos, schémas, documents en tout genre et ce lança dans une explication détaillée de notre missions.

Deux bonnes heures plus tard, j’étais ressorti, contente de cette réunion. Bon je n’étais toujours pas ultra joyeuse de laisser Jules me lancer des couteaux à la figure mais en dehors de ça, cette mission allait être génial et avec Chamberlain en co-équipier, j’étais certaine de réussir. Jules à mes côté, nous rejoignîmes nos bureaux respectif « Tu as apparemment lancé quelques couteau dans ta jeunesse ? Tu t’entendais si mal avec ta sœur ou quoi » Dis-je sur le ton de la rigolade. « En tout cas, entraine toi bien à partir de maintenant parce que j’ai aucune envie de finir découper en rondelle … non mais franchement tu imagines la mort pourri que ça serait ? »

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