Décrivez vous en cinq adjectifs positifs et négatifs

Qualités : Compréhensif + Ambitieux + Rigoureux + Fidèle + Non-violent + Charmeur

Défauts : Sarcastique - Jaloux - Maniaque de la propreté - Secret - Méfiant - Un peu trop perfectionniste

Quelle est la soirée parfaite à vos yeux ?

La soirée parfaite ? Oh et bien elle contient un excellent repas naturellement, accompagné de vin, mais pas de la piquette hein ? Non, les meilleurs crus accompagnant les meilleurs plats. Avec ensuite un bon livre si c'est une soirée en célibataire, ou bien une promenade dans les rues de la capitale si c'est une soirée à deux...pour finir par des activités un peu plus...sportives si vous voyez ce que je veux dire.

Vous avez sûrement un talent caché, ou peut être un plaisir coupable que vous n'assumez tout simplement pas.

Un plaisir coupable ? Non, pas vraiment, mais un talent caché, oui j'en ai un. J'excelle dans l'art du massage. Si vous êtes tendus, passez entre mes mains et je peux vous assurer que vos tensions s'en iront comme par magie. D'ailleurs, j'aime beaucoup masser les gens, lorsque j'ai quelqu'un dans ma vie, j'aime faire preuve de tendresse avec lui en le soulageant des tensions accumulées dans la journée et naturellement, je le masse sur la totalité de sa peau nue, toutefois si le massage prodigué est réservé à des amis, alors je ne les masse pas partout, il y a des limites tout de même, un peu de pudeur n'est pas quelque chose de superflu, donc je masse seulement le dos nu, mais c'est suffisant quand on s'y prend bien. Je ne réserve ce talent qu'à mon entourage parce que je n'ai pas de diplôme particulier pour cela, donc je ne peux pas pratiquer et puis avec mon métier je n'aurai pas le temps d'avoir deux activités en parallèle.

Je ne vois pas en quoi vous raconter l'histoire de ma vie va vous passionner, mais comme vous semblez tant le vouloir, je veux bien faire un effort. Commençons donc par le début si vous voulez bien. Je me nommes Jérémie Andersen et je suis né il y a cinquante ans, ici à Paris. Ma mère était française et mon père danois. A la maison j'ai toujours entendu parler dans les deux langues si bien qu'on peut me considérer comme étant parfaitement bilingue. Parfois, lorsque je suis énervé ou fatigué, il m'arrive de faire un mélange des deux, cela donne un résultat assez amusant. Depuis tout petit, j'ai toujours aimé cuisiner, au plus grand désarroi de mon père qui, ayant des idées quelque peu rétrogrades, pensait que la cuisine était uniquement une affaire de femmes. Ma mère, elle, en était ravie, ainsi elle allait pouvoir transmettre à quelqu'un ce qu'elle avait appris de sa propre mère. Mon père n'était pas un méchant homme, c'est juste qu'il avait été élevé à l'époque où les femmes devaient rester à la maison et s'occuper des enfants, qu'elles ne pouvaient pas faire le même travail qu'un homme...enfin vous voyez l'ambiance. Cela ne l'empêchait pas de nous aimer sincèrement ma mère et moi.

Mon père était ouvrier en bâtiment et, lorsque j'ai eu douze ans, il y eut un accident sur un chantier où il travaillait, je n'ai jamais su les détails, mais il mourut sur le coup. Ma mère se retrouva donc seule pour terminer mon éducation. Malgré la tristesse d'avoir perdu mon père, j'aidais ma mère du mieux que je pu, j'avais d'excellent résultats à l'école, je l'aidais pour les taches ménagères, ce genre de choses. Cette dévotion à son égard la toucha tant que lorsque j'obtins mon baccalauréat, elle insista pour que je sois formé à la cuisine par un des meilleurs chefs de Paris, elle m'avait fait la surprise d'économiser un peu chaque mois depuis le décès de mon père pour pouvoir me payer ces études. Dire que j'en fus ému était un euphémisme, grâce à ma mère, mon rêve de devenir chef cuisinier pourrait se réaliser.

Je commençais donc mon apprentissage à l'âge de dix-huit ans. La même année, ma mère se remaria et un an plus tard, elle donna naissance à un autre enfant, j'avais donc un demi-frère. Si au début j'ai très mal vécu l'arrivée d'un autre homme dans la vie de ma mère, me comportant vraiment de manière désagréable avec lui, j'ai pu voir au fil du temps qu'elle était heureuse avec mon beau-père et petit à petit, je me rapprochais de mon demi-frère jusqu'à ne plus utiliser le terme "demi" avant le mot frère lorsque je parlais de lui. A vingt-trois ans je demandais pardon à mon beau-père de l'avoir si mal traité. Heureusement pour moi, il n'était pas rancunier.

A vingt-cinq ans j'entrais comme simple cuisinier dans un grand restaurant Parisien, celui dans lequel je travaille encore aujourd'hui et à trente-cinq ans, j'ai été promu Chef-cuisinier, mon rêve s'était enfin réalisé.

Aujourd'hui, je travaille toujours dans le même restaurant, mon frère et moi nous nous voyions régulièrement. Si côté vie professionnelle tout va bien, côté vie privée, c'est loin d'être le cas. J'ai toujours été attiré par les hommes et je ne m'en suis jamais caché, mais je suis tellement pris par mon travail que j'avoue ne pas avoir eu beaucoup de relation. Sachant que je ne suis pas quelqu'un qui collectionne les aventures d'un soir, lorsque je sors avec quelqu'un, c'est pour quelque chose de durable. Ma dernière relation s'est plutôt mal terminée. J'ai surpris mon amant avec un des jeunes cuisiniers du restaurant. Inutile de vous dire que je me suis vengé sur le gamin ensuite. Oui, je sais, c'est petit d'agir ainsi, mais croyez-moi si je vous dit que ce qu'il a subi au boulot n'est rien comparé à ce que j'ai fait à mon ex pour me venger. Vous voulez vraiment savoir ? Bien..je ne suis pas quelqu'un de violent, mais plutôt...comment dire..."psychologique" ? Oui enfin disons que j'ai pris la photo d'une tête de cochon farcie et j'ai fait un montage avec la tête de mon ex et j'ai mis en légende "Devine ce que j'aurai au menu ce soir ?" En théorie ce n'est pas effrayant, mais il faut savoir que mon ex a peur d'un rien, donc si je menaçais de le manger, il était capable de le croire. C'est charmant, sachant que j'ai une trouille bleue du sang. Quoi qu'il en soit, maintenant je suis tranquille, je ne l'entends plus venir pleurer à ma porte pour que je le reprenne et que je lui pardonne...j'ai horreur de la trahison.

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