Tu n'es pas comme les autres, chacun est différent, tu le sais et tu aimes cette multiplicité autour de toi. On peut le dire, tu es ouvert d'esprit, rien n'est effrayant, rien ne semble interdit. Tu es prêt à tout, ça doit être ton côté baroudeur ou ton côté inconscient. Tu ne sais pas trop, après tout il est difficile de se connaitre soi-même, la seule chose que tu sais c'est que tu es le meilleur en toute modestie. Certains diront que tu es vantard mais c'est seulement car ils nient la réalité sachant le gap qu'il y a entre eux et toi.

A côté de ça tu es serviable, comme dirait un inconnu plus que connu "On l’appelle il est là". Tu fais passer les amis avant tout, même avant les femmes. Ce qu'elles ont tendance à détester. Après tout une femme ça se remplace facilement, c'est ta philosophie comme tout coureur de jupon.

Quelle est la soirée parfaite à vos yeux ?

Quelques verres chez des amis au milieu de gens qu'on connait depus toujours et de parfaits inconnus. Sur la table un bon vin et en fond sonore de la bonne musique. Des blagues, des rires, un petit jeu pour intégrer tout le monde. Puis tout le monde sort, place à une folle nuit parisienne en boite qui se finit au petit matin. Là, le long des rives, l'esprit embrumé et la tête pleine de souvenir. Le soleil commence à se lever et prêt à rentrer, la seule idée en tête est de recommencer le lendemain.

Vous avez sûrement un talent caché, ou peut être un plaisir coupable que vous n'assumez tout simplement pas.

Ton talent hormis celui qui te sers de métier est le mensonge, certains diraient que c'est une malédiction et que tu es possédé par le démon mais tu sais bien que ce don est plus qu'utile et t'as servit en de maintes occasions de façon plus ou moins bienveillante. Mentit c'est tout un art, faire croire qu'on ne ment jamais est un exploit. Tu es de ceux là.

[b]La dolce vita, ça avait l’air cool à vrai dire. Marco n’a pas connu mais ses parents n’hésitent pas à parler de cette période à chaque fois qu’ils le peuvent. En même temps pour eux, à ce moment-là, ils avaient son âge. Comment ne pas apprécier sa vie de jeune adulte. Tout comme eux, il se disait qu’il repenserait au moment présent avec nostalgie une fois plus vieux. Après plusieurs années et des enfants, moins terribles que lui-même il l’espère. Après tout, dès son enfance Marco était déjà un sale gosse. Oui le genre de môme agité qui n’hésitait pas à embêter ses camarades et détourner les autres des conventions établies. Cet esprit un peu rebelle le suit encore aujourd’hui. Il déteste les normes, suivre la norme c’est se renier un peu selon lui et il aime être entier.

Heureusement pour lui – surtout ses parents - le sport réussi à canaliser la boule d’énergie qu’il était. Passionné par le foot comme un certains nombres d’enfants de son âge, Marco joua beaucoup, énormément. Tellement et avec tellement de talent qu’il entra en école de formation. Le genre de lieu qui ressemblent aux pensionnats à l’ancienne mais de manière moderne. Une discipline de fer au service de l’amélioration des compétences footballistique. Cependant pour réussir il faut aussi être bon en cours, ce que l’homme à l’époque ne comprenait et échoua. Ce qui entraina irrémédiablement sa radiation de la formation. Dommage pour lui, tant mieux pour un autre. C’est en tout cas ce qu’il se dit aujourd’hui, sa vie n’ayant pas tournée à la débandade.

Marco arriva assez tard en France, seulement une fois en études supérieures. Car oui, malgré ses déboires plus jeune la vie l’a fait changer comme tout à chacun et l’a fait continuer aussi loin ses études. Comme quoi, ce choc fut un mal pour un bien, même d’une expérience négative on peut toujours en retirer une salvatrice leçon. C’est lorsqu’il étudiait le cinéma à Rome que l’homme partit pour Paris en échange pour ne jamais en repartir. Des fois il arrive de grands changements dans nos vies qu’on attend pas, c’est ce qu’avait goûté Marco. Sa première opportunité d’emploi se fit ici, dans la ville de l’amour et de la folie. C’est à se demander si ce n’était pas prédestiné vu que cette description pourrait aussi parfaitement s’accorder à lui. Le charme de l’italien n’était pas pour rien dans sa réussite à vrai dire, il était certain que son succès dans les équipes n’était pas seulement dû à ses talents de photographe et de cadreur. Il faut savoir se servir de ses atouts, Marco l’avait toujours compris.

C’est dans cette optique qu’aujourd’hui il est le meilleur vendeur de son agence, en effet son directeur ayant remarqué qu’il était plus facile pour lui d’attirer les gens à faire des shootings avec eux. Enfin reconnu à sa juste valeur, l’italien aime son job et surtout les rencontres qui y sont associées. Pour ce qui est de la suite, une chose est sûre, ça ne sera que plaisir. Les difficultés ne sont pas faites pour lui.