Toujours la même préoccupation, le travail. Je ne sais pas de qui je tire ça, ma mère n'est pas capable de faire cuire des pâtes et de s'occuper elle même de sa maison, alors je ne sais pas vraiment. Mon père peut-être ? Sûrement, mais il n'y a que ma mère qui puisse me le dire, autant dire jamais. Je me prépare devant mon miroir, en sous-vêtements. Je n'ai toujours pas choisis ce que j'allais porter aujourd'hui, certes, le matin j'ai seulement des séances banales avec des patients, mais dans la journée. J'ai une réunion avec des agents sportifs, cela peut être que bénéfique pour mon affaire et mon cabinet. Des sportifs dans mon centre, c'est quelque chose que je rêve depuis que j'ai commencé à faire ce travail. Je ne voulais pas faire ce métier étant petite, passionnée de danse classique. Oui, le cliché vous allez me dire, mais c'est le seul sport que ma mère m'autoriser à faire au pensionnat. Alors, je m'y suis mise coeur et âme dans ce domaine, mais une mauvaise réception et tout mes espoirs ce sont envolés aussi rapidement qu'il sont arrivés. Mais peut être que c'est tout simplement le destin. Je n'en serai rien maintenant. Je secoue doucement la tête pour revenir à mes tâches, choisir une tenue pour la journée. Je décide de prendre une simple robe bleue marine. Cela fait décontracté mais pas trop non plus. Pour l'instant, je mets un simple pantalon noir avec un tee shirt manche longue blanc. Pour faire mes séances, cela suffira amplement. Je pars de mon appartement pas en retards, pour une fois ! Je me dirige en direction de mon cabinet pour effectuer ma matinée. Ma matinée se passe sans encombres, et je peux donc me préparer en vitesse dans mon bureau. J'enfile rapidement ma robe, mettant des talons noir. Détachant mes cheveux, je suis prête pour partir. Je sors de mon cabinet et je vais à mon rendez-vous. Je dois avouer qu'il y a un monde fou dans cet immeuble, je souffle un bon coup et m'engouffre dans l'entrée, essayant tant bien que mal de prendre un ascenseur. Mais ils sont tous bondés pratiquement. Par chance, je réussis à monter dans un, grâce à une personne qui a bloqué les portes. Je rentre je n'ai pas le temps de remercier cette personne que cette voix, je peux la reconnaître entre mille. Alejandro ! Il m'avoue que j'ai de la chance, je me retourne vers lui, ouvrant grand les yeux. Que peut-il bien faire ici ? Oh et puis mince, je m'en fiche aujourd'hui ! Je lui souris légèrement et lui réponds alors. « Si elle pouvait durer. » Mon regard se porte sur les chiffres, qui montrent que nous sommes bientôt arrivé. Je compte les secondes, et refais ma présentation dans ma tête.

Mon regard est posé sur les chiffres qui indiquent que nous montons, je ne suis pas en retard pourtant. Mais je commence à stresser, pourquoi ? Parce que ce rendez-vous est très important pour ma carrière. Et toutes les personnes qui m'entoure, savent que carrière est l'essentiel de ma vie. Je sens la présence d'Alejandro à côté de moi, mais je tente tant bien que mal de ne pas prêter attention à ce dernier. Il faut que je reste concentrée sur mon objectif, et c'est tout. Mais je fronce les sourcils quand la lumières commencent à baisser, et devenir rouge. Oh non, pas maintenant. Tout sauf ça ! Alejandro me fait part de se que je pensais. Que ce dernier c'est arrêté. Je souffle un bon coup quand Al s'approche pour appuyer sur d'autres boutons, pour voir si ce n'était qu'une petite frayeur. Mais rien. Je ferme un instant les yeux, reprenant une bonne et grande respiration, histoire de ne pas perdre mon calme. Et surtout maintenant. Je sens à côté de moi Al qui se positionne autrement, comment ? Je ne préfère pas savoir de plus, ce dernier essaye, enfin je crois. De me rassure en disant que cela peut prendre une petite dizaine de minutes. C'est déjà énorme pour moi ! Je sens son regard sur mon quand il me demande si j'ai un rendez-vous. Je souffle légèrement, retournant mon visage pour poser mon regard sur son visage et lui réponds le plus calmement possible. Je croise les bras contre ma poitrine « J'ai un rendez-vous professionnel. » J'appuie nerveusement sur tout les boutons et mon énervement commence à monter de plus en plus. Je soupire et dis tout bas, tout en appuyant de plus en plus fort sur les boutons. « Et merde, c'est vraiment pas le moment ! » Je passe une main dans mes cheveux et sors mon téléphone essayant d’appeler l'assistance. Je sens toujours le regard de ce dernier sur moi, je me retourne complètement. « Fais quelque chose au lieu de me regarder ! » On a dit calme Isalyne !