Décrivez vous en cinq adjectifs positifs et négatifs Je suis impulsive, je m'en foutiste, moqueuse, radine, grande gueule. Mais je suis aussi fidèle, souriante, sociable, altruiste, droite.

Quelle est la soirée parfaite à vos yeux ? La plus parfaite c'est toujours celle qu'on avait pas prévue, qu'on improvise. Avec des potes qu'on ne s'attendait pas à retrouver, les rencontres inattendues. Sur les quais, à saint michel ou ailleurs. On boit dans les mêmes bouteilles, jusqu'à minuit trente. Les derniers métros, c'est le bordel mais c'est normal. Je trouve toujours quelqu'un avec qui chanter, sinon c'est pas drôle. Et puis un tour en boite, jusqu'au petit jour. Et si je peux m'en souvenir ce serait bien parfait.

Vous avez sûrement un talent caché, ou peut être un plaisir coupable que vous n'assumez tout simplement pas. Talent caché c'est pas vraiment mon truc. Un plaisir coupable, j'en ai par contre. Mis à part le chocolat tout ça. Non, parce que ça c'est humain courant et sympa. Mon penchant c'est la md mais il ne faut pas le dire. J'en parle à peine avec mes meilleurs potes, c'est tabou toutes ces choses ici. Tout le monde le fait, personne n'en parle. Pour l'instant.

Racontez en 500 mots - évidemment, vous pouvez en faire plus, mais pas moins, cela va de soit - l'histoire de votre personnage. Le format de rédaction est totalement libre (journal intime, histoire structurée, etc...). De son enfance à aujourd'hui. Nous ne demandons pas des romans, mais une histoire bien structurée avec des anecdotes, par exemple. Bon patron et Word sont vos amis, les fautes tout le monde en fait, mais faire un effort, ne tue personne. Je n’ai jamais été vraiment à plaindre à vrai dire, au contraire. Je n’ai jamais manqué de rien. Mon père médecin, ma mère infirmière, trois grandes sœurs. Rien de traumatisant. Ma petite enfance était cool, enfin je crois. Je n’en ai pas vraiment gardé de mauvais souvenirs. La pré adolescence se compliqua rapidement, j’étais assez infecte avec tout le monde à vrai dire. Mais ça ne me dérangeait pas de ne pas avoir d’amis.

Après j’ai fini à l’hôpital pour un problème de santé pendant six mois. C’est assez déprimant, surtout quand on a que quatorze ans. Je crois que c’est à partir de ce moment là que tout est partit en vrille. Après l’hôpital et son expérience traumatisante, c’était le lycée. Et la découverte de tout ce que je n’avais jamais connu avant. Les amis, les sorties, les soirées, les excès. J’ai commencé à fumer. A sortir avec des garçons, souvent beaucoup plus vieux que moi. Et j’ai commencé à me venger de tout ce que j’avais vécu qui m’avait gêné. Qu’on me trouve moche, qu’on ne m’aime pas, que je sois seule tout le temps. Et il y avait tous ces concerts, l’alcool, la drogue. C’était mignon au début, bien entendu. J’ai fini par fumer des joints assez régulièrement.

En terminale j’ai fini par me reprendre, ça ne m’amusait plus toutes ces conneries. On ne fume plus de joints, on sort moins, on est sympa avec les autres. Plus de manipulations, plus de débats inutiles, plus de conneries. C’était chiant de passer le bac mais ça ne m’angoissait pas spécialement. Les études ça ne m’a jamais intéressée.

Et après c’était encore pire finalement. J’ai fait un bts en communication. Ce n’était pas très compliqué finalement. Et là, c’était encore plus de sorties, plus de rencontres. Je crois que pendant deux ans j’ai été de nouveau une petite fille modèle. Je dépensais mon argent dans les vêtements et les sorties sympas : restaurant, cinéma, rien de folichon. Et puis j’ai eu mon diplôme. Et mes parents ont déménagé, me laissant un petit studio dans Paris.

C’est sympa de vivre seul quand on fait encore ses études. Bachelor en évènementiel. Et le fait de se retrouver seule, c’était un peu violent je crois. J’ai perdu mon petit ami, cet été là. Non il ne m’a pas largué, il est mort. Accident. Dommage. Alors j’ai suivi mes amis, en boite, en soirées, avec tout et n’importe quoi. L’alcool, tous les jours. Même si ce n’était qu’une bière. Et ces cons qui me lancent dans la md, un soir. Plusieurs soirs en fait. Alors j’ai essayé d’arrêter, d’arrêter tout mais intérieurement ça marche pas. Y’a rien qui marche en fait.

Aujourd’hui ? Je suis community manager pour une boite de nuit, depuis quelques mois. Une bonne excuse pour faire la fête tout le temps, ça me va bien. Mes amis essayent de recoller mes morceaux qui s’éparpillent et moi j’essaye de ne pas trop m’auto-détruire. De toute façon, la vie ce n’est qu’un suicide à long terme non ?

Tu fais officiellement partie de notre communauté, et autant dire que c'est une chose ! Maintenant que ta fiche est validée, les choses sérieuses vont pouvoir commencer. Mais avant, je te conseille de faire un tour au bottin, pour réserver ton avatar. Tu veux aussi que ton prénom soit unique comme toi, alors passe par là. Tu peux créer beaucoup de choses pour faire évoluer ton personnage, comme une fiche de liens. Et surtout, si tu as la moindre question, le staff est là pour y répondre. N'hésites surtout pas à nous envoyer un petit message privé, on te répondra au plus vite