Ma journée avait plutôt mal commencée, tout d'abord tout m'échappait des mains puis mon chien qui était malade. Il avait vomit toute la nuit, j'avais donc opté pour l'emmener chez le vétérinaire et donc louper une matinée de boulot. Mais c'était mon choix, mon animal passait même avant moi. Je l'avais pris à la SPA, là où je suis bénévole. C'était un husky sibérien, son pelage était dans les tons roux. Je l'aimais beaucoup mais ça été dur au début. Car il avait été maltraité par ses anciens maître, on a donc du installer une confiance, une complicité. Depuis, il ne me quittait plus d'une semelle, cela faisait un peu près six mois que je l'avais avec moi. Je partais souvent en balade avec lui, car cette race de chien avait besoin de beaucoup bouger. Ce qui explique aussi que j'ai pris un logement avec une terrasse. Il peut s'y allonger quand il fait beau, mais bien sûr elle n'est pas assez grande. Si je peux plus tard, je prendrai une maison avec jardin mais mes revenus ne me le permettent pas ! Une fois revenu de chez le vétérinaire, je déjeunais alors puis partis un peu plus tôt au boulot. Heureusement pour moi Sydney était une patronne sympa et il y avait toujours moyen de s'arranger.

L'après midi se passa sans encombre, heureusement pour moi je n'avais pas cassé le moindre verre. Beaucoup de personnes étaient venus pour boire un verre. Je ne bossais que jusqu'à vingt heures en semaines. Mon deuxième boulot ne prenait que pour les vendredis soir et samedi soir. Une fois de retour chez moi, mon chien me fit une fête pas possible, puis je lui ouvris la terrasse pour qu'il puisse prendre un peu l'air. Je mangeais alors des pâtes au thon et partis le promener pendant une bonne demi-heure. Une fois à la maison, je pris ma douche puis m'habillais simplement. Un bas de jogging et un tee-shirt. Je n'étais pas vraiment quelqu'un de frileux, j'allais allumer la télé quand j'entendis ma sonnette retentir. Je partis ouvrir et tombais sur ma meilleure amie avec un pack de bière. Je souriais ne m'attendant pas vraiment à la voir débarquer. La jeune femme en profitais un peu car elle savait que je lui ouvrirais toujours la porte quelque soit l'heure. « Hey salut toi ! » dis-je en déposant un bisous bruyant sur sa joue. Ma meilleure amie mais aussi ma sex friend. Tout avait commencé il y a de cela quelque mois. Nous nous étions rencontré au bar où je bosse, on s'est cherché, on s'est trouvé. On a finit un soir au lit tous les deux, depuis on a jamais arrêté. Des fois on se voyait comme de simples meilleurs amis, des fois il y avait un extra. « Que me vaut le plaisir de ta visite ma choupette ? » Demandais-je avec le sourire avant d'ajouter « Je crois qu'il va nous falloir de bonnes pizzas avec ces bières. » lançais-je avec un clin d’œil. Hestia semblait soucieuse, mais je ne tenais pas à lui faire parler de ce qui la tracassait. Sauf si elle le voulait ! Mais je sais que si elle était là c'était pour se changer les idées. Mon chien vint faire la fait à la belle brunette.

J'avais débauché assez tardivement de ma journée de boulot. Je ne m'attendais pas à voir débarquer ma meilleure amie qui était accessoirement ma sex friend. Tous les deux nous aimions avoir des moments de complicité mais également des moments intimes. Beaucoup qualifierait notre relation de malsaine, mais du moment que nous nous savions ou nous en étions c'était l'essentiel non ? Je fis un bisous bruyant sur la joue de Hestia, il fit de même sur la mienne. Je souriais bêtement comme un gamin de cinq ans. « salut, salut ! » Elle sentait la joie de vivre, j'aimais tellement passer du temps avec elle. C'est comme si nos tracas étaient loin quand nous étions ensembles, cela dit ils revenaient après. Mais penser à autre chose le temps d'une soirée c'était toujours agréable ! Je questionnais alors la jeune femme pour savoir ce qui l'emmenait chez moi. Pas que cela me dérange mais j'étais tout simplement de nature curieuse. Puis, Hestia ne semblait pas non plus aussi pétillante que d'ordinaire. Quelque chose devait la tracasser, mais je la laisserai m'en parler si elle le souhaite. Je n'aime pas particulièrement m’immiscer dans la vie des gens, même proches. « je revenais d’une journée en extérieur et je suis passée devant chez toi.. Et je n’avais pas envie de passer ma soirée seule… donc me voilà ! » Je souriais puis la prit dans mes bras sans raison apparente. « Tu as bien fait poupette ! Plus on est de fous plus on rit ! » La brunette avait ramené des bières, il faudrait donc que l'on combine ça à de la pizza. « Et je suis d’accord, bière, pizza, c’est ce qu’il faut ! » Je souriais, puis pris mon téléphone pour appeler afin de commander deux pizzas. Pendant ce temps là, mon chien demandait des caresses à mon amie. Décidément il l'aimait un peu trop, moi jaloux de mon chien du tout ! « Les pizzas seront là dans trente minutes ma belle. » Je passais derrière elle pour la serrer dans mes bras.

Beaucoup pourrait penser que nous étions en couple vu comment on se comportait l'un et l'autre. Mais non, nous étions simplement très fusionnels. Je posais ma tête sur son épaule puis lui demandais « Alors quoi de beau mon chaton ? » Je partis par la suite en direction de la cuisine pour sortir des gâteaux apéro tout en attendant sa réponse. « Et ça sera encore meilleurs avec ça. » Je pris sa mains puis l'emmenait vers le salon pour qu'on puisse de poser afin de parler tous les deux. A moins que la jeune femme veuille que la soirée finisse autrement. Hestia sait que je ne lui dirais jamais non, en même temps comment refuser les avances d'une femme aussi sexy.

Malgré ma petite fatigue, je ne fouterais pas ma Hestia dehors. De un parce que j'aime trop sa compagnie, de deux la jeune femme avait besoin de ma présence, je le sentais ! Je l'avais prise dans mes bras, j'aimais tellement sentir sa fragrance, sa peau sous la mienne. Je lui spécifiais alors que plus nous étions nombreux plus on pouvait s'amuser. Mais n'être qu'avec elle serait un amusement total aussi ! « c’est vrai … mais pour ce soir on va s’arrêter à nous deux ! » Elle me fit un clin d’œil, je ne pus m'empêcher de sourire en tout cas la demoiselle savait ce qu'elle voulait. Comme Hestia avait ramené des bières j'avais décidé de commander deux pizzas pour nous deux ce soir. Heureusement que nous étions dimanche demain, techniquement je ne bossais pas. Enfin pas toute la journée, car il me semble que Sydney ouvrait le dimanche matin. Le doute s'immisça en moi, il faudrait que je lui demande. Je passais par la suite derrière la brunette pour la serrer dans mes bras, posant par la suite ma tête sur son épaule. Nous étions tellement fusionnels, beaucoup de nos proches ou de personnes inconnues pensaient que nous étions un couple. Mais en vérité non du tout ! Nous étions juste de très bons amis avec des avantages sexuels. Au moins, les points communs c'est que : on ne s'engueulait pas comme des chiffonniers, on n'avait pas d'obligations l'un pour l'autre. Je suis sûr qu'on se prenait moins la tête qu'un vrai couple. « Pas grand-chose depuis la dernière fois que l’on s’est vu et appelé et toi ? Le boulot ? Sydney est pas trop difficile ? » Comment savait-elle que je bossais pour Sydney, je ne me rappelais pas lui en avoir parlé. « Et bien écoute pour ma part ça va, le boulot est vraiment sympa je crois que j'ai définitivement trouvé ma voie. » Je souriais puis partis dans la cuisine pour aller chercher des gâteaux apéros. « Sinon mon autre boulot me convient aussi, j'aime que les femmes posent un regard sexy sur moi ! » Je cherchais plus à l'enquiquiner qu'autre chose, malgré que tout soit clair entre nous, je savais qu'elle était un chouilla jalouse que d'autres femmes me touchent. « Puis Sydney est vraiment sympa, je ne suis pas tombé sur une patronne trop dur ! Tu l'as connait ? »

J'attrapais sa main pour aller au salon déposant les gâteaux apéritifs sur la table basse. Puis nous nous mîmes sur le canapé, la brunette calée contre moi. Elle ouvrit une bière puis m'en tendis une que je m'empressais d'attraper. « T’es au courant qu’il va falloir qu’on perde toutes les calories qu’on aura pris en mangeant tout ça ? » Je ne pus m'empêcher de rire, la demoiselle était si cash j'adorais ce trait de caractère ! Sa phrase était tout simplement sublime, je savais ce qu'elle avait en tête. Je répondis alors avec un regard coquin « Tu sais que le sport de chambre ça existe ? » J'embrassais le haut de son crâne « A la nôtre mon beau ! » Je souriais entre-choquant nos bouteille puis allais ouvrir la porte d'entrée puisque quelqu'un venait de sonner. Je pris les deux pizzas puis donnais un pourboire au livreur. « Et voilà madame est servit ! » Dis-je en ouvrant la boîte, les parts de pizza étaient déjà découpées. L'odeur alléchante me venait aux narines me donnant l'eau à la bouche. Je proposais alors à Hestia de prendre une première part, voyant mon chien allongé à nos côtés attendant probablement une part lui aussi. « Non mon gros c'est pas pour les toutous ! » rétorquais-e en grattouillant son oreille.

La jeune femme était un peu égoïste surtout quand il s'agissait de moi, mais je crois que je l'étais également. Après tout c'est comme si elle m'appartenais un peu, chose vraiment pas bien mais je n'y pouvais rien. Même si nous n'étions pas ensembles, je ne pouvais pas m'empêcher d'être un peu jaloux, tout comme elle d'ailleurs. La Grec me demanda alors comme se passait mon boulot. A dire vrai, j'en avais deux et elle le savait. Mais celui que je faisais le soir auprès de jeunes femmes ne lui plaisaient pas forcément, dans ces cas là la mini jalousie de Hestia revenait au galop. La jeune femme me fusillait du regard quand je la taquinais en lui disant que le regard des femmes sur moi me plaisait. « Pas trop j’espère quand même ? » je souriais puis lui tirais la langue pour continuer de la provoquer un chouilla. « Tu sais bien que je préfère le tient ainsi que tes mains expertes » riais-je tout en ébouriffant un peu ces cheveux. J'ignorais que Hestia connaissait ma patronne,je me demandait si elles étaient proches, si elle comméraient sur moi par exemple. « Je la connais oui … histoire de fille… je te raconterais un autre soir promis ! » Je fis la moue, j'avoue que ma curiosité était piquée au vif, de plus j'étais toujours avar de détails croustillants.

Par la suite, je pris sa main pour nous emmener tous les deux au salon, où nous nous posâmes sur le canapé. Hestia me fit comprendre que suite à ce qu'on aurait mangé il faudrait bien que l'on élimine les calories. Je connaissais la jeune femme comme si je l'avais faite par conséquent j'avais compris son allusion. J'allais par la suite récupérer les pizzas qui venaient d'arriver grâce à un livreur génial qui était arrivé bien vite. J'arrivais dans le salon, les cartons de pizzas chauffant dans mes mains, l'odeur alléchante me venant aux papilles. J'en avais l'eau à la bouche. « je meurs de faim ! » Je riais, Hestia était un peu un ventre sur pattes, pourtant elle était super mince. Moi si je ne prenais pas forcément de poids c'est parce que je faisais du sport à côté. Plus bien sûr mon sport de chambre assez régulier ! Oui oui le sexe faisait perdre des calories et musclait ! La brunette prit une part me faisant comprendre qu'il fallait aussi que je me serve, ce que je fis. Mon chien me regardait avec envie, mais je lui fis comprendre que non. Je ne tenais pas à ce qu'il soit plus malade que ce que c'était déjà. « pour en revenir à tout à l’heure … le sport de chambre est sans aucun doute mon sport favoris … » Je suivis son rire coquin, mon dieu que oui le sport de chambre était également mon préféré. «  C'est également mon préféré et à toute heure de la journée plusieurs fois par jour même ! » Je mangeais ma part de pizza, purée c'était une tuerie. Je ne regrettais pas de commander chez eux en tout cas. « surtout avec toi .. » N'allez surtout pas lui dire mais mon ego était plus que ravi. Je déposais alors mes lèvres sensuellement sur les siennes «  Et moi donc... » dis-je en mordillant sa lèvre extérieure. Il fallait que je me calme, ma virilité commençait à faire des siennes et la chaleur montait en moi, je bus une gorgée de bière pour me rafraîchir les idées. « cette pizza est un régal » J'acquiesçais tout en continuant de manger Hestia contre mon poitrail, je repris une part mais de la deuxième pizza cette fois-ci. Mon chien venait de se poser près du radiateur, il adorait se poser là. Genre il avait pas assez chaud avec ces poils !

Nous nous taquinions à longueur de journée, nous étions pires que des gosses. J'aimais surtout la titiller au niveau de sa jalousie, même si nous n'étions pas ensembles, la brunette semblait ne pas pouvoir s'en empêcher. Mais sans que je sache réellement pourquoi, cela me faisait chaud au coeur. Je l'a rassurai alors pour lui dire que je préférais de loin ces mains expertes suivit d'un ébouriffage de cheveux. Un petit rire mélodieux se fit alors entendre, ainsi que sa superbe voix « je préfère ça ! » Nous évoquâmes alors Sydney qui était ma patronne, du moins dans mon premier boulot. Je souhaitais savoir si les jeunes femmes se connaissaient mais Hestia me laissa bien évidemment sur ma faim. Rétorquant que nous en parlerions un autre jour. Ça c'est sûr, je n'allais pas laisser tombé et j'ai une très bonne mémoire. J'étais un homme très curieux de nature ce qui ne m'était pas toujours favorable.

Assis sur mon canapé, la jeune femme était déjà collée à moi. Nous passions d'ailleurs le plus clair de notre temps ensembles, à pratiquer le sport dont nous parlions. Ou tout simplement à se câliner, à être dans les bras l'un de l'autre à parler de tout et de rien, ou encore devant la télévision. Mais je dois avouer que j'aimais beaucoup la partie sport de chambre, la Grecque était dans son élément et très douée je dois bien l'avouer. Je crois que je n'ai jamais eu de compagne qui excellait autant. Les pizzas finirent par arriver,j'allais les chercher puis revint auprès de mon invité. Nous commençâmes alors à entamer la première pizza, le regard de mon chien sur nous. Nous continuâmes alors à parler de notre sport favoris. « totalement d’accord avec toi ! » Rare étaient les fois où la demoiselle n'était pas d'accord avec moi.

Je déposais par la suite mes lèvres sur les siennes, dans un baiser un peu trop fougueux. Elle me rendait fou quand elle était là ! Un rire amusé s'échappa de ses lèvres quand je mordillais l'une d'elle. « soit un peu patient mon mignon non mais ho ! » Je tirais la langue, la patience était pas mon fort mais ça Hestia le savait déjà. « Non mais oh tu ne serai pas aussi belle ma patience ne serait pas mise à rude épreuve. » Répliquais-je en riant. La brunette déposa un baiser sur la commissure de mes lèvres, je fermais les yeux par réflexes. Il parait que quand on fermait les yeux cela était un signe de confiance.. Mon chien était partit se coller au radiateur, ce que Hestia remarqua aussi.« ils adorent se mettre contre les chauffages .. les miens font pareil … pourtant ils ont du poils.. mais non, que veux-tu ! à croire qu’ils aiment avoir chaud ! » Il nous regarda sachant sûrement qu'on parlait de lui. Ces oreilles étaient pas encore droites, mais je il était trop mignon comme ça. « Tout le contraire de moi, je n'aime pas particulièrement la chaleur, du moins quand elle est excessive.» Je connaissais les chiens de la demoiselle, des fois nous faisions des balades ensembles avec nos animaux.

Je pris une deuxième part de pizza, la première nem'ayant pas vraiment calée je dois l'avouer. Je finis celle-ci en même temps que mon amie, ma bière quant à elle était déjà terminée depuis un petit moment. « t’en veux une autre ? » J’acquiesçais attendant que la jeune femme me la passe. Car bon comme elle était à moitié avachie sur moi, je ne pouvais pas bouger comme je le voulais !  

Dans mon entourage j'étais le seul à avoir une amitié améliorée avec une amie à moi. D'ailleurs certains de mes amis ne comprenaient pas. Oui car en effet, ils m'ont vus une fois avec elle et ils ont en concluent que nous étions en couple. Mais quand je leur ai expliqué, ils sont tombés de haut. Même s'ils ne comprenaient pas mon choix, ils l'acceptaient. Après tout je faisais tout simplement ce que je veux, c'est ma vie et ils en ont pris conscience. Pour ma part, j'étais équilibré dans ma tête, je savais où j'en étais avec Hestia et c'était l'essentiel. Pour moi c'était ma meilleure amie, je l'aimais comme une amie et non comme une petite amie. Nous avions des petits plus non négligeables. Passer du temps avec elle au lit, c'était très agréable. Je la respectait et la demoiselle faisait de même. Nous étions sur mon canapé, moi j'étais assis mais Hestia était surtout affalée sur moi. Cela ne me dérangeait pas vraiment, ma tête était posée sur la sienne. « Mais c'est que tu es lourde en vrai ma chérie. » dis-je en la grattouillant les poignets d'amour qu'elle n'avait pas. Je l'embrassais alors me trouvant un peu trop pressant, mais avec elle je ne savais pas réellement me contenir. Elle plaisanta sur mon impatience, je rétorquais alors qu'avec elle il était dur de l'être. « mais tu n’en saura que plus récompensé d’avoir été si patient.. » Je joins mon rire au sien avant de lancer sur un ton de défis « J'espère bien dis donc avec tout ce que je fais pour toi ! » Bien sûr Hestia savait que je plaisantais, l'accueillir chez moi était tout naturel pour moi. La Grecque pourrait venir à trois heures du matin que j'agirais de la sorte aussi. Mon chien se cala sous le radiateur, nous plaisantâmes alors tous les deux sous les chiens qui aimaient se mettre au chaud alors qu'ils avaient tout de même des poils. « moi j’aime quand il fait chaud … toute façon c’est reconnu que les filles sont toujours plus en recherche de chaleur que les hommes… » Son petit sourire en coin m'indiquait sur son état d'esprit actuel. Je comprenais tout à fait son allusion ! « Et les hommes peuvent procurer de la chaleur aux femmes ! » Je riais face à mon allusion que la jeune femme comprendrait parfaitement. Nous finîmes tous les deux notre bière et notre part de pizza.

La jeune femme me demandait si j'en voulais une autre, je répondis que oui. De plus, je ne pouvais pas bouger car Hestia était allongée sur moi donc impossibilité pour moi de gigoter un chouilla. La Grecque en ouvrit deux nouvelles, se mit à califourchon sur moi tout en me la donnant. « tu as encore faim ? » Je souriais tout en faisant un signe négatif de tête. Je passais une de mes mains sous le haut de la jeune femme pour caresser son dos. « Je sais déjà quel dessert je veux » dis-je malicieusement avec un regard taquin. Je restais à l'observer, je pourrais faire cela pendant des heures.

Voir la demoiselle me faisait toujours un bien fou. Elle était ma bouffée d'oxygène mais également mon anti-dépresseur quand ça n'allait pas particulièrement pour moi. Ce qui je dois bien l'avouer était assez rare, j'avais régulièrement le sourire. Bien sûr comme tout le monde j'avais des coups de blues, je n'étais pas fais d'acier. Nous étions que tous les deux chez moi tranquillement posé sur le canapé, ma meilleure amie affalée sur moi. Nous venions de manger deux parts de pizza chacun avec une bière à la main, je commençais à être calé. Je la taquinais alors annonçant que malgré tout ben elle était lourde. La Grecque me rétorquait en riant avec un regard faussement mauvais  « tu sais pas parler au fille mon cher … » Je riais à mon tour, nous aimions tellement cette relation entre nous, amitié plus affinité. Mais du coup, cela marchait énormément bien entre nous, je ne me souviens même pas qu'on se soit disputés une seule fois. « Tu as vu ça un vrai  Don Juan des temps moderne. » balançais-je en prenant un air faussement sûr de moi. Plus la soirée passait, plus j'étais impatient. Il était dur pour moi de ne pas ressentir du désir pour la jeune femme qui était magnifique. Alors attention, j'avais envie d'elle parce qu'elle était méga sexy et qu'en plus Hestia était bonne au lit. Mais pas parce que je l'aimais. C'est souvent pour cela que les gens ne comprenaient pas notre mode de fonctionnement, mais tant que nous savions ou nous en étions je m'en fichais pas mal.

Je rétorquais alors que la jeune femme avait intérêt à me satisfaire vu tout ce que je faisais pour elle. Bien sûr ce n'était qu'une boutade, je faisais cela parce que j'en avais envie pas parce que j'attendais quelque chose en retour. « aie confiance » Si elle savait la confiance que je mettais en elle. J'avais d'ailleurs beaucoup plus confiance en Hestia qu'en quiconque d'autre. « Je te fais confiance les yeux bandés et tu le sais. » dis-je en déposant un baiser sur sa joue. Notre attention fut par la suite attirée par mon chien qui se collait au radiateur, elle m'annonça alors que ces animaux faisaient de même. Nous parlâmes alors de Hestia qui aimait la chaleur au contrario de moi. La Grecque annonça alors que les femmes recherchaient souvent la chaleur,, j'annonçais alors que les hommes pouvaient procurer cela aux femme ce dont elle acquiesçait. Ma meilleure amie me demanda alors si je souhaitais une autre bière, j'acquiesçais ne pouvant pas bouger. Elle se mit alors à califourchon sur moi, je passais la main sous son haut pour caresser sa peau.

J'annonçais d'un ton coquin que je savais déjà ce que je voulais comme dessert, la demoiselle comprit de suite mon allusion. Elle posa alors ses lèvres sur les miennes dans un baiser chaste et doux. « attend que je devine quel dessert tu veux…. Une tarte au citron ? » Je fis non de la tête pour la forcer à continuer son petit manège, ma main montant plus haut encore sur son dos. Deuxième baiser beaucoup moins sage, un peu plus fougueux, je regrettais d'ailleurs qu'elle s'écarte trop vite « une tarte à la fraise ? …. Non toujours pas ! » Je passais ma langue sur mes lèvres, ma virilité commençant à avoir du mal à ne pas se dresser de plaisir. Elle savait comment me chercher. Troisième baiser deux fois plus fougueux que le deuxième « un fondant au chocolat peut être ? » Je faisais toujours non de la tête mon désir se voyant sur mon visage et se sentant à travers tout mon corps. Je commençais alors à remonter son haut pour déposer de chastes baisers sur son ventre. « Tu sais que tu me rends fou... » Je l'embrassais plus sauvagement attrapant ses cheveux au passage de ma main qui n'était pas dans son dos. « Je ne comprend pas comment les hommes ne le voient pas. Mais je suis content que tu ne sois qu'à moi pour le moment ! » riais-je un peu jaloux et possessif sur les bords.